Notre parti est pris
Ecrit entre 1966 et 1970 et publié à New York et à Toronto en 1972, The Shouting Signpainters, A Literary and Political Account of Quebec Revolutionary Nationalism trouve son public naturel près de quarante ans plus tard. Pour faire la chronique de la mouvance politique et littéraire du Québec des années 1960, Malcolm Reid, journaliste canadien-anglais alors dans la vingtaine, rencontre les météores de Parti pris. Jacques Renaud, auteur du premier roman en joual, Le Cassé. Paul Chamberland et son épique L'afficheur hurle. André Major, pour qui la fiction se puise « la semaine dernière pas loin du pont ». Et d'autres encore, partipristes, précurseurs ou successeurs : Pierre Maheu, Gérald Godin, Gaston Miron, Jacques Ferron, Raôul Duguay, Clémence Desrochers, Claude Dubois... Plus qu'un essai-reportage, ce livre est un chant de solidarité avec les jeunes intellectuels de gauche qui militaient pour un Québec indépendant, socialiste et laïque. Entre les extraits de textes phares, les analyses politico-littéraires, les entretiens avec les auteurs, Malcolm Reid, dans un style libre et enthousiaste, glisse des anecdotes et esquisse des portraits. Dans Notre parti est pris, il revisite son texte en y ajoutant sa touche de dessinateur, en guise d'hommage aux penseurs et aux poètes rebelles qui depuis ont marqué l'histoire.
Du même éditeur
Presses de l'Université Laval - livre canadien