La petite guerre et la chute de la Nouvelle-France
En dépit d'indéniables qualités et de la mythologie qui les entoure, les troupes légères, c'est-à-dire les milices canadiennes et les Compagnies Franches de la Marine, ne constituaient plus une panacée au moment des batailles des Plaines d'Abraham et de Sainte-Foy. Même si elles furent judicieusement utilisées et rempotèrent d'appréciables succès, elles ne pouvaient influer sur le cours d'une guerre à échelle continentale. D'autres éléments furent plus déterminants quant à l'issue du conflit, soit le « renversement des allinaces » avec les Amérindiens, acteurs autonomes et souvent méconnus et la stratégie d'attrition britannique.
Ainsi, face aux effectifs et matériels britanniques largement supérieurs, seules des troupes réglées (régulières) seraient en mesure de défendre la vallée du Saint-Laurent La « petite guerre » devait laisser place à la guerre à « l'européenne ».
Du même éditeur
Athéna - livre canadien