Priver ou privatiser la vieillesse ?
Dans la foulée des transformations du réseau sociosanitaire et de la réduction du panier de services publics, on assiste à la prolifération des résidences privées pour personnes âgées. Ces ressources marchandes sont devenues l'acteur principal de l'hébergement au Québec et accueillent une clientèle de plus en plus âgée et en perte d'autonomie, ce qui soulève d'importants enjeux sociaux et éthiques. Certains parlent de foyers clandestins, d'autres de maltraitance. Cet ouvrage vient poser un regard nouveau sur ce phénomène social. L'auteure adopte une démarche rigoureuse d'analyse qui s'appuie sur les résultats de ses recherches et permet de connaitre, puis de comparer, le point de vue des principaux acteurs concernés en ce qui a trait au respect des droits des résidents et à la pertinence d'une intervention de l'Etat. Qu'en est-il de la liberté de choisir son milieu de vie, de la qualité de vie en résidence et de l'accès aux soins requis pour les personnes âgées fragilisées ou vulnérables ? Qu'en pensent les résidents âgés, les intervenants et gestionnaires du réseau public de la santé, et les propriétaires de résidence privée? Au-delà des préjugés, ce livre contribue à alimenter le débat sur le rôle régulateur de l'Etat, le renouvellement des rapports privé-public et les impacts de cette privatisation des services auprès des personnes âgées.
Du même éditeur
Presses de l'Université du Québec - livre canadien
Sciences sociales / Général