Streptocoques jazz

Découvrant le jazz du corps, la maladie prend le maquis et voyage sous toutes les villes de l'indestructible. La mort comme un instrument polyphonique s'accouple avec ce qui reste de l'aventure humaine devant le destin : une enveloppe charnelle qui ne fait qu'exténuer sa musique. Promenant sa maladie dans tous les pores de l'existence, l'homme, devenu maladie pour l'autre, devenu son propre médicament, s'attache à son corps jusqu'à voler celui des autres : «nous ne savons pas où commence le corps des larmes et où se termine celui du crachat». « je suis le premier invertébré qui accouche d'un livre le premier bijou du sperme revenu des forceps le premier rubis de l'orgasme avant même le minerai l'ovulation du jazz »
 

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