Les bonnes soeurs 1 : L'amour entre parenthèses
Soeur Marie-Aimée-de-Jésus est une enseignante extraordinaire et un brin excentrique, à en juger par sa popularité auprès des élèves du pensionnat de l'Adoration-du-Sacré-Coeur. Les « parenthèses » amusantes et enrichissantes qu'elle ouvre durant ses cours d'histoire - des méthodes avant-gardistes pour la fin des années 1930 - lui valent le surnom de « soeur Parenthèse ». Les manières peu orthodoxes de la bonne soeur ne laissent pas indifférents les autres membres de sa communauté. Tandis que certaines jugent qu'il vaille mieux se contenir un peu, d'autres, dont l'espiègle soeur Véronique-du-Crucifix, tombent sous le charme de la nonne anticonformiste. Même la révérende mère succombe au phénomène soeur Parenthèse, malgré le devoir qui pousse l'éminente religieuse à rappeler la jeune femme à l'ordre. Lorsque le chapelain de son pensionnat rend l'âme, soeur Parenthèse est stupéfaite d'apprendre que le séduisant Charles Gervais - cet homme qui hante ses pensées depuis le jour de leur rencontre - assumera la fonction du défunt. De cette nouvelle proximité naîtra une grande complicité, à la limite des sentiments interdits... Outre son engagement pour réformer l'enseignement rigide du clergé, soeur Parenthèse ne rate jamais une occasion de se rapprocher de Charles. Leur relation, pourtant platonique, fait sourciller les autorités religieuses. Après leur séparation forcée, soeur Parenthèse entreprendra avec l'homme qu'elle affectionne une correspondance passionnée. Dans l'espoir de se retrouver un jour et de laisser libre cours à leurs sentiments véritables, les deux âmes soeurs remettront en question leur foi et leur dévotion, lesquelles seront délaissées peu à peu au profit de leur amour.
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LES EDITEURS RÉUNIS - livre canadien