La mer du presque
La mer du presque offre au lecteur une poésie ludique, qui se lit comme une partition, à la fois mélodique et rythmique, où le son et le souffle pèsent autant que le sens des mots : Un seul habit sans abri découché sur le sol ciselé Comme une toute frêle et seule. D'essence surréaliste, la poésie d'Olscamp a été écrite pour le plaisir des images qui s'appellent, des allitérations et autres artifices de la langue, des jeux de mots en forme de poupées russes : La ville se vida pour ne plus accueillir ce passeur fossile Embrasant pour toujours la perle de ton pas La mer du presque témoigne de la richesse des observations attentives du poète au moindre détail de la vie quotidienne, passées au filtre acéré de sa vision, mais, surtout, de la vivacité de son humour : Tu me dis que les enfants pauvres glissent leurs langues contre les rails de février
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