Calandres underground
Dans cette ville les maisons / sont une caravane de lèvres de brique cousue. (p. 21), le poète se promène dans le langage, comme il le fait dans la ville, en visitant les stations : artère des villes brisées, habitudes des soliloques et boulevard des rêves perdus, et le terminal, les calandres underground. Ici, il fait froid, mais le poète connaît où se trouve la tanière de la chaleur. // Ils t'ont recouverte dalle par dalle / jusqu'à ce qu'il ne reste plus / qu'à t'appeler ville. (p. 15) // Le voyage est urbain, certes, mais sans jamais oublier que sous la pesanteur du béton, le sol est riche et vivant. Le voyage est aussi celui des relations. L'amour, la famille, et la grande cohabitation mondiale font de chaque jour vécu et survécu, une étonnante parade où nous décidons ou pas de prendre le pas. // car il a déjà assez à faire avec les avaleurs de feu / à force de prédire l'Apocalypse. (p. 81) // « quel est le visage du vide s'il n'y a que de l'infini dans le miroir? »
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