Le fils du volcan
La plénitude et l'exil . C'est une étrange, étonnante expérience pour un écrivain que d'être ainsi confronté à l'image qu'un critique attentif construit à partir de ses textes. Il m'est arrivé en lisant La Plénitude et l'exil d'avoir un moment de stupeur, un sursaut :. « C'est moi, ça ? ». Eh oui, c'est moi, « dessinée » par ces tissages transversaux, ces pertinentes associations entre des récits en première apparence très éloignés, mais proches par une tonalité, une texture, une résonance que Sylvie Vignes a su débusquer. Quelqu'un me lit, m'« écoute », et me donne de mes « nouvelles ». . Ce tissage serré, aigu et souple à la fois, me paraît exemplaire. Il ouvre des pistes pour le lecteur dont on espère que, ainsi guidé, il deviendra lui aussi ce navigateur sensible aux similitudes et aux dissemblances, attentif aux échos. .
Du même éditeur
Anne Carrière - livre européen