En partenariat avec l'état
Les traités modernes instituent un partenariat entre les Autochtones et l'Etat en vue de la gestion des ressources; ce dernier se concrétise dans les expériences de cogestion des «ressources renouvelables». Le malentendu commence avec cette dénomination. La nature est-elle une «ressource» ou un milieu de vie? Est-on les gestionnaires ou seulement les gardiens du territoire? Doit-on maximiser le rendement des ressources ou respecter la relation entre les hommes et la nature? Toutes ces questions sont au coeur de l'expérience de cogestion. Cet ouvrage explore la capacité des autochtones, à suivre à la négociation et au partenariat avec l'Etat. Assiste-t-on à une forme d'assimilation et de domination? Se crée-t-il plutôt un échange entre la vision autochtone et la vision occidentale de la nature? La cogestion n'est-elle qu'un grand malentendu?
Pour répondre à ces questions, l'auteur analyse les relations de pouvoir qui se sont établies dans cinq expériences de cogestion «des ressources» au Canada:la Convention de la Baie-James et du Nord québécois; le Beverly and Qaminirjuak Caribou Management Board et la Convention définitive des Inuvialuit dans les Territoires du Nord-Ouest, le Wendaban Stewardship Authority en Ontario et le Nunavut Wildlife Management Board.
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Presses de l'Université Laval - livre canadien
Sciences Politiques / Général