Les fées insomniaques
Les Ecrits des Forges annoncent la parution du premier recueil de poèmes de Pauline Michel chez l'éditeur, intitulé Les fées insomniaques. Le recueil de l'auteure est d'abord un chant pour ce frère que la mort a ravi à une petite fille de cinq ans et dont le souvenir habite l'adulte qu'elle est devenue : Entre les pages murmure une source audible encore dans le déchaînement des vagues d'un infini océanique qui m'échappe C'est également un hommage, à travers lui, à ces « voyageurs du souvenir / sortis des ombres / après la traversée de leur corps » qui accompagnent ceux qui restent, telles des fées insomniaques jetant des regrets dans les rêves impossibles tous présents au beau milieu du tout et du rien de nos vies La scène de la pièce de théâtre élaborée par les paroles et la musique d'une chanson se prolonge dans la mémoire à travers les années, rappelant la catastrophe vécue par l'enfant, à l'origine de sa quête de compréhension : « Qui propulse les voix ténébreuses / et refoule les chants de lumière? » Mais au final, retenons surtout que Les fées insomniaques est un témoignage rempli de tendresse : une fillette pose sa bouche sur l'eau d'une source lui murmure des histoires pour toucher l'animale et douce impression de parler à quelqu'un qui répond
Du même éditeur
ECRITS DES FORGES - livre canadien