Sans référendum pas de souveraineté
Le référendum est à la souveraineté ce que l'heure de tombée est au journalisme. Sans heure de tombée, le journaliste n'écrit pas. Il lit, consulte, se documente. Mais ses recherches, discussions et réflexions ne trouvent leur aboutissement sous forme d'articles que sous l'injonction de la tombée.
Il en va de même pour le mouvement souverainiste. Sans l'échéance du référendum, il risque la dispersion, le fractionnement, l'étiolement. Seul le rendez-vous référendaire oblige à cibler sur l'essentiel, à discarter l'accessoire et à sonner le rappel des troupes. Seule la convocation du peuple à un choix décisif permet de vaincre les forces de l'inertie, de l'habitude et de la routine et de chambouler l'ordre social et politique.
C'est la position que défend le club politique Syndicalistes et progressistes pour un Québec libre (SPQ Libre) : tenir un référendum du peuple, pour le peuple et par le peuple sur l'indépendance nationale, c'est-à-dire remettre entre les mains du peuple québécois l'initiative d'un référendum sur la souveraineté.
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DU RENOUVEAU QUÉBECOIS - livre canadien